vendredi, avril 21, 2006

Voir Luxeuil et mourir

En ces temps de retour aux valeurs familiales pour cause de c'est moins cher chez les parents, retrouvons Question d'hygiène à Luxeuil-les-bains. C'est à côté de Bains-les-bains et Bruche-les-Luxeuil, c'est dire si par ici ils ont de l'imagination.
Bref, tandis qu'une partie non négligeable du crew strasbourgeois se ressource dans les Vosges, nous on développe la "Franche-Comté connection" pour s'infiltrer plus tard dans la programmation des eurockéennes. Il ne faut négliger aucune possibilité.

Hier soir Question d'hygiène a signé un contrat sous l'emprise de substances hallucinogènes (l'alcool nous fait un effet boeuf), et il paraît que le 30 avril on se produit en live à Luxeuil, au beau milieu d'une jam session avec Arnaud en guest star.
Stress supplémentaire, on en avait pas assez.

A toute dans la soute

vendredi, avril 14, 2006

Wisches, suite

Ce qui est pratique quand t'as 12 heures de théâtre dans les pattes, c'est qu'une demi bière suffit à illuminer ta soirée!Soirée qui a commencé à minuit, heure à laquelle le planning des répèts fut enfin achevé, et où on a pu enfin manger des bonnes grosses salades composées!
Ce qui donne 3-4 heures de "sommeil" les uns sur les autres, afin de tester si oui ou merde on est vraiment une troupe unie pour le meilleur et le pire. Et vu nos têtes le lendemain matin au ptit dèj, je pense qu'après avoir vécu ça, on pouvait que réussir!

Wisches...samedi 25 mars

Wisches, lieu merveilleux où tout s'est concrétisé...
Prenez une troupe de théâtre de 18 "comédiens" et un metteur en scène qui sont super à la bourre, emmenez-les dans un chalet dans les Vosges tout un week-end pour un travail intensif, ça donne les merveilleuses représentations du 29 et 30 mars, et surtout du bonheur pour plusieurs semaines!

Etape numéro 1: rendez-vous samedi matin devant le palais U à 10h. Le char de Guillaume évidemment refuse de démarrer, la Polo qu'Emilie nous prête a plus d'essence.

Etape numéro 2: les conducteurs recrutent leurs compagnons de route: "Moi on peut fumer dans ma caisse, pas comme chez Guillaume où il y a des fuites d'essence et ça risque d'exploser!"
"ouais mais moi je peux écouter de la musique, j'ai un radiocassette moi au moins!"
"ok mais moi on a pas besoin de me prévenir quand il y a un feu rouge!"
La moyenne d'âge des voitures étant 15 ans, le choix fut rude!

Etape numéro 3: Après une heure de route, arrivée au chalet. C'est là que les novices constatent qu'il y a quatre lits pour 19 et pas d'eau chaude pour les douches, ce qu'on leur a évidemment caché pour éviter les "ah non désolé je peux pas venir j'ai piscine" de dernière minute.

Etape numéro 4: enlever la jeep (le tank sur les photos) du garage qui devait faire office de salle de répèt!Sans avoir les clés of course!Donc Louise était au volant, et les autres, ben on étiat derrière et on poussait, pour les faire grimper la pente...Oui oui c'était super dangereux et on a tous failli crever!




jeudi, avril 13, 2006

Question d'hygiène : Tilleul Cross Record

Oui ce wikende on était en train d'enregistrer dans la ville des eurockéennes, on s'est dit qu'elle serait bourrée de good vibes, c'est important les vibrations. On aurait pu aller à Rishikesh mais c'était trop loin, et surtout à Belfort... il y a un studio et un technicien du son s'il-vous-plaît. Le studio, de son petit nom de label indépendant : Tilleul Cross Records (du nom de la rue où il se situe bien sûr), et le technicien du son, Arnaud que vous avez pu apercevoir sur les photos du bas de l'écran ou quelque part par là.

Question d'hygiène a refusé de faire des vagues à propos de cet enregistrement, c'est pourquoi les photos sont - inexistantes - (même si le fait qu'aucun des couillons présents ce wikende ne possédât d'appareil photo quel qu'il soit a beaucoup joué en faveur de l'absence d'image).
Mais, si vous croyez encore aux fleurs de Lys et aux fleurs d'oranger, on va vous raconter...

Vendredi :
session BNU parce qu'il faut quand même pas trop déconner, on a des mémoires à faire et certaines ont des colles de droit communautaire, il s'agirait de pas trop se diperser. Mais que voit-on par la fenêtre, je vous le donne en millle : un putain de beau soleil, alors qu'on est coincées dans la partie ultra-badante - informatique et microformes - de la BNU (le milieu autorisé sait de quoi je parle).
Notre sang ne fait qu'un tour, et nous voilà sur le parvis, la place de la République devant nous, et tous ces petits jeunes tapant comme des sourds sur leur djembé. Eux au moins ils ont compris le sens de "seize the day". Bref, une fois n'est pas coutume, on se dirige vers le TNS, haut-lieu branché des aprés-midi ensoleillées, et comme par conséquent il n'y a pas une seule table de libre, on s'installe avec deux mecs à lunettes. Ceux-là sont inoffensifs - nous dîmes-nous - et nous engageons la conversation parce que ça fait bizarre d'être assis à la même table et de s'ignorer royalement.
Le maigre est en fac de physique, le trapu est aux ponts et chaussées; on ne se comprend pas. Emilie se met à roter à cause de son Coca light, et moi à les regarder d'un air désapprobateur parce qu'ils refusent de manifester contre le CPE. Bon ils étaient contents du voyage.
Sur ce, on file au Norma acheter que des trucs graisseux comme des pizzas, des lardons, et du coca pour arroser tout ça, sans oublier le vin, aha!
Et la petite Polo nous a encore une fois traînées avec beaucoup de bonne volonté jusqu'à la merveilleuse ville de Belfort dont on n'a visité que le Kebab situé à 20 mètre de chez Arnaud et consorts. Là on est accueillies comme des reines, les petits gars ont fait les choses bien : Johann, Urvan, Arnaud, créateurs de la mythique figure Duchêne, avaient préparé plein de trucs à manger. Ils avaient dû se renseigner sur les coutumes de question d'hygiène, parmi lesquelles figure celle de ne jamais s'arrêter de bouffer pendant plus d'une heure et demie.
On nous annonce que ce soir c'est récréation - ah bon, on ne travaille pas? c'est pas trés trés grave - et du coup on a droit à un concert en live, petit pot-pourri de Led Zepchatte, Metallichatte, Les red hot chatttes peppers et Duchatte.
Comme on a fumé plein de joints à cause de leur pote François, on rigole beaucoup, un peu trop fort même au goût de certains.
Voilà pour vendredi.

Samedi :
réveil difficile comme il se doit, mais je me mets à la recherche de café potable (j'ai pas l'impression que ça se dit pour de vrai) et j'en arrive rapidement à la conclusion qu'il est pourri ton café Pedro. Aprés 3 ou 4 cafés solubles dans la gueule, on est de bonne humeur parcqu'il reste de la tarte aux pommes qu'Urvan avait préparée de ses petits doigts de fée. Et hop on se met à hurler pendant une bonne heure pour préparer les cordes vocales ( attention professionalisme). Manque de bol on commence par la guitare. C'est laborieux, parce qu'on écrit des trucs qu'on arrive pas forcément à jouer, ou alors par miracle. On doit avoir une bonne étoile.
Le studio c'est en fait la chambre d'Arnaud, il est composé d'une table de mixage, d'un ordinateur, de deux micros et d'un casque. Et pour Arnaud, Cubase c'est de la gnognotte.
Johann et Urvan sont partis, Arnaud lit des bouquins pendant qu'on recommence les prises dix fois à cause de malheureuses cordes qui frisent...
On fait plein de pauses clopes et même une pause pizza, et le soir on est fin prêtes pour enregistrer les voix. Et on se retrouve comme dans les films avec un casque énorme sur la tête à chanter tout prés du micro. Il manque juste la vitre, mais on peut quand même pas trop en demander...
On va manger un bon döner pour se remettre de nos émotions, et on finit par fumer des joints bien sûr - aprés l'effort... -, et par regarder un film trés trés badant : Oldboy, l'histoire d'un type enfermé dans une chambre pendant quinze ans, v'là la gueule qu'il a quand il sort. En fait on s'endort tous comme des petites fleurs devant le film donc je peux pas vous en raconter plus.
Voilà pour samedi.

Dimanche :
au départ on avait prévu de repartir dimanche matin dans l'hypothèse où on aurait tout fini, tout en mesurant dans notre for intérieur l'impossibilité d'une telle perspective. Donc dimanche on se lève fraîches et disposes comme des petites fleurs cueillies par la rosée du matin - c'est-à-dire qu'on se lève vers midi et demie la gueule pleine de traces de drap - et on recommence à malmener nos cordes vocales aprés un bref épisode de rigueur "il est pourri ton café pedro". Ca sent le déjà-vu comme diraient les américains. Tant bien que mal on arrive à chanter à peu prés juste sur les 7 - oui 7 mesdames et messieurs - chansons. Tout cela agrémenté encore une fois de pauses bouffe que je ne vais pas relater à nouveau, elles se ressemblent toutes finalement. A noter que le joint arrive beaucoup plus tôt dans la journée, puisqu'il fait encore jour alors qu'on est déjà un peu défragmentés. Johann revient, donne son avis sur la version finale.
A entendre le cd avec toutes les chansons à la suite, on se rend compte que d'une façon générale, on bade.
Arnaud nous file des provisions de films et de musique, et on repart avec regrets sous une pluie battante pour arriver à Strasbourg vers minuit.

Bilan:
- souvenir impérissable du Tilleul Cross Studio, et c'est vraiment pas à cause de la déco ;)
- Duchêne est l'homme de notre vie ( cf lien vers le Duchsite )
- j'ai complètement foiré ma colle de droit communautaire
- la maquette est prête dans deux semaines!